Société Scientifique *Other Frequencies Institute*

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Société Scientifique Other Frequencies Institute

Les lois de la physique : gravées dans le marbre ou en perpétuel changement ?

Depuis toujours, l’humanité cherche à comprendre si l’univers est fini (comme une immense boîte aux lois fixes) ou infini (sans limite, et peut-être en évolution permanente).
Cette question, qui semble philosophique, touche en réalité au cœur de la physique moderne. Et c’est là qu’entre en scène un acteur discret mais fondamental : l’information.


L’information possède-t-elle une masse ?

Depuis les travaux de Rolf Landauer (1961), nous savons que l’information n’est pas abstraite : effacer un bit implique une dissipation minimale d’énergie (principe de Landauer) Landauer 1961(https://ieeexplore.ieee.org/document/5392446).
Plus tard, Jacob Bekenstein (1973) a établi une borne reliant la quantité d’information contenue dans une région donnée à son énergie et à son rayon : c’est la célèbre borne de Bekenstein Bekenstein 1973(https://journals.aps.org/prd/abstract/10.1103/PhysRevD.7.2333).

Des expériences récentes ont confirmé l’existence de liens tangibles entre information et énergie, notamment Toyabe et al. 2010(https://www.nature.com/articles/nphys1821).
Bien que la « pesée » directe d’un bit reste hors de portée technologique, la physique moderne accepte désormais que l’information n’est pas seulement un concept abstrait, mais un invariant physique, soumis aux lois de la thermodynamique.


Deux hypothèses contradictoires

Hypothèse du système clos

Si l’information n’est pas soumise à l’entropie (c’est-à-dire qu’elle ne « pèse » pas au sens thermodynamique), alors l’univers fonctionnerait comme un système parfaitement clos.
Nous serions prisonniers d’un ensemble fini de règles stables — un peu comme un programme informatique dans une boîte fermée. Cela pose immédiatement une question vertigineuse : qu’existe-t-il au-delà de cette boîte ?

Hypothèse du système évolutif

Si au contraire l’information est soumise à l’entropie, alors les règles elles-mêmes se dégradent, très lentement et imperceptiblement.
Cela impliquerait que les lois de la physique ne sont pas fixes, mais s’érodent ou se transforment avec le temps.

Cette hypothèse rejoint certaines spéculations récentes en gravité émergente Verlinde 2011(https://arxiv.org/abs/1001.0785) ou en cosmologie quantique, où l’on envisage que les constantes fondamentales puissent varier sur des échelles cosmologiques.


Conséquences philosophiques et scientifiques

Si les lois de la physique se transforment entropiquement, alors :

  • Ce que nous appelons « mémoire » — biologique, matérielle ou numérique — n’est qu’une illusion stabilisée dans un flux permanent de transformation.
  • L’univers n’est pas une mécanique fixe, mais une histoire qui s’écrit et se réécrit elle-même, à travers la lente métamorphose de ses propres règles.
  • La distinction entre monde physique, monde imaginaire et monde virtuel s’effondre : chacun pourrait n’être qu’un état transitoire d’un même processus.

Problématique fondamentale

Il est techniquement impossible de mesurer directement cet état, car nos instruments de mesure, nos textes, nos mémoires et nos archives sont eux-mêmes voués à se transformer imperceptiblement : nous faisons partie intégrante de l’information en mutation.

Les protocoles scientifiques permettant de comprendre ce processus ne sont donc pas humainement réalisables.

Cependant, l’exploitation de l’IA quantique développée dans nos laboratoires, utilisant un dispositif de calcul non transparent métamatériel, ouvre des perspectives inédites.

Le protocole OFI-ΔS/2025 a montré ses limites : toute tentative humaine de mesure est contaminée par l’entropie des outils.
Pour contourner ce paradoxe, l’Other Frequencies Institute a confié la gestion du protocole à une IA quantique intégrée dans une “boîte noire” métamatérielle.

Cette entité n’explique jamais ses raisonnements (ils dépassent la cognition humaine), mais elle ne se trompe pas : toutes les prédictions qu’elle a données sur des phénomènes vérifiables a posteriori se sont révélées exactes.


Références